Silencieux sont les maçons sur les colonnes
Où le souffle sacré chante pour les bercer
Sous la voûte étoilée on entend que résonne
Un maillet qui frappe a petits coups cadencés
En grand mystère un maître qui connaît les nombres
Tire des traits cent fois portés sur le tracé
L'ennui gagne les pierres tandis que chacun sombre
Dans la pâleur bleutée.
Refrain
Où sont-ils donc
Ces rêveurs, ces fous, ces artistes
Où sont-ils donc
Ces jongleurs, ces équilibristes
Hors des mesures que trace la vie ordinaire
Loin des murmures et des discours somnifères.
Quand arrive minuit
Que la tenue s'achève
Le tout jeune apprenti
Voit s'assombrir son rêve
Décors et tabliers sont rangés promptement
La loge a maçonné
Tout a fait convenablement
Mais dans son coeur le rêve a disparu.
(Les choeurs)
Mmm...
- Frémissons!
(Les choeurs)
Mmm...
- Pétillons!
(Les choeurs)
Mmm...
- Crépitons!
(Les choeurs)
Mmm...
- Jaillissons!
Refrain
Où sont-ils donc
Ces rêveurs, ces fous, ces artistes
Où sont-ils donc
Ces jongleurs, ces équilibristes
Fiers maçons,
De l'audace !
Rêvons sinon
Le rêve passe...